US National Park

"National Park" ? (source Wikipédia)


La première approche de l'idée de parc national a été formulée aux États-Unis en 1832 par le peintre américain George Catlin (1796-1872). De retour d'un voyage dans l'Ouest, il propose une politique de protection par le gouvernement d'un « parc contenant hommes et bêtes dans toute la beauté sauvage de leur nature ».

La première réserve naît aux États-Unis où Abraham Lincoln, le 30 juin 1864, déclare terrain public inaliénable la vallée du Yosemite en Californie. C'est cependant Yellowstone, à cheval sur les États de l'Idaho, du Montana et du Wyoming, qui doit être considéré comme premier parc national au monde. Il a été créé par la loi du 1er mars 1872. Le deuxième fut le Parc national royal australien créé en 1879 et puis Yosemite devant attendre 1890 pour disposer de la même réglementation.



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Il n'y a que 2 parcs qui ne sont pas classés National Park pour la bonne raison qu'ils sont gérés par les indiens Navajo à la frontière de l'Arizona et de l'Utah se trouve 



Monument Valley et Antelop Canyon.


Ces d'ailleurs par l'un de ces deux parcs que nous commencerons la visite et c'est maintenant.

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Monument Valley


Souvenez vous des grands westerns : La Chevauchée fantastique, Rio Grande, Le massacre de Fort Apache... Au premier plan, le héros à cheval. Au fond, d'étonnants pitons de roche rouge qui atteignent 300 ou 400 mètres. Ces pitons, c’est à Monument Valley qu'on les trouve. L'un des phénomènes naturels les plus extraordinaires des Etats-Unis. Les paysages n'ont pas changé depuis le passage du Pony Express.



Quelques bornes après Kayenta et peu avant Mexican Hat, la route 163 quitte l’Arizona pour l’Utah. Surgissent alors, comme une armée du désert au garde-à-vous, les spectaculaires pitons de grès de Monument Valley (photo), ultimes vestiges d’une interminable érosion sur le plateau du Colorado. Camel, Three Sisters, Mittens, Totem Pole… 



Depuis 2010, un circuit en voiture sur une piste caillouteuse permet de serpenter parmi ces géants d’un ocre flamboyant au crépuscule, mauves ou bleutés à l’aube. Mais la balade offre le plus de sensations sur le dos d’un petit cheval qui se fraye un chemin à flanc de butte, guide navajo devant et chiens derrière. 


Monument Valley reste d’abord le cœur sacré de la Nation Navajo. Établie en 1868, c’est aujourd’hui la plus grande réserve indienne des États-Unis, embrassant le nord-est de l’Arizona et mordant sur les frontières de l’Utah et du Nouveau Mexique. On peut passer la nuit dans un hogan, domicile traditionnel et sacré depuis la sédentarisation des Navajos. 

Bien sûr, je ne manquerai pas d'aller boire un coup au Blue Coffee Pot ou au Golden Sand à Kayenta où j'y verrais des indiens, des vrais de vrais.

La naissance d'un site de légende : 

Pour faire connaître Monument Valley alors inconnu du grand public, et pour remplir ses caisses, vides depuis le début de la Grande Dépression, Harry Goulding, propriétaire d'un petit lodge, se rend à Hollywood pour rencontrer John Ford. Il attend 3 jours dans son bureau sans pouvoir lui montrer les photos. Enfin,  Ford arrive. Impressionné, il décide sur-le champ de venir y tourner son prochain western, La Chevauchée Fantastique. Nous sommes en 1939. La légende cinéma-topographique est lancée.





Et plus récemment en 2013, un publicité pour une certaine marque de voiture, comme quoi Monument Valley est et restera un mythe américain.



Antelop Canyon


Les deux canyons d’Antelope (près de Page, en Arizona) sont les plus connus, mais il en existe de nombreux autres à travers tout le Sud-ouest américain. Ces incroyables formations sont dues à l’érosion irrégulière des flash floods, les crues soudaines formées par les violents orages. Le sol, parcheminé par le soleil, n’a pas le temps de pomper les eaux d’écoulement, qui dévalent à toute allure sur la roche nue. Les canyons les plus étroits sont noyés à vitesse grand V — ce qui explique l’interdiction qui est faite d’y pénétrer lorsque le temps est menaçant. 


Au gré des orages et des ans, les eaux sculptent toujours plus avant les vagues minérales. Sur les parois, des démarcations indiquent nettement la hauteur des inondations passées — bien au-dessus du niveau de la tête... C’est à la mi-journée, lorsque le soleil est à son zénith, que le spectacle est le plus envoûtant : se glissant par l’entrebâillement des parois resserrées, les rayons illuminent alors la roche orangée de leurs feux.



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