jeudi 24 octobre 2013

Si Burning Man m'était conté ...

Nous ne pouvons pas tout connaître et en apprenons tous les jours. Parfois des choses futiles, parfois des choses inutiles et parfois des choses qui m'interpellent, me captivent, me fascinent. Mes idéologies d'un monde meilleur, la recherche d'un paradis sans fioritures ni faux semblant, un paradis tout simplement. 

Peut-être en existe-il un ? Peut-être en ai-je trouver un ? Ce festival mal connu voir inconnu des français, pour vous je vous le présente aujourd'hui.

BURNING MAN


" Expliquer le Burning Man à quelqu'un, c'est comme expliquer les couleurs à un aveugle ".

Je vous cite cette célèbre phrase du créateur du "festival" pour vous donner une idée de la complexité de sa description. 

Ce "festival" est une grande rencontre artistique et déjantée qui se tient chaque année dans le désert du Nevada, à Black Rock City prés de Gerlach-Empire, dédiée à des formes radicales d'auto-expression et d'autosuffisance. Dans un environnement surnaturel où l’argent n’existe pas, Burning Man peut aussi être vu comme une forme d’utopie artistique.

Tout a commencé en 1986 quand Larry Harvey décida de brûler une petite statuette de bois "the man" sur la plage de Baker Beach de San Francisco, il y avait 20 personnes, 27 ans plus tard il y en a 50000 et la petite statuette fait plus de 20 mètres et est son symbole ...


Burning Man - Voyage in Utopia réalisé par Laurent Le Gall


Que le festival commence !


Géographiquement, le Burning Man c’est un immense cercle de plusieurs kilomètres de diamètre découpé comme une horloge et dont le centre est l’effigie du « Man ».


Dans une question posée sur ma page facebook sur cette photo
A quoi cela vous fait-il penser ?

 quelqu'un m'a répondu "Zone 51 - Roswell" et ce n'est peut être pas tout à fait faux 

Une semaine, toujours la dernière du mois d’août. Chacun doit apporter de la nourriture, de l'eau et de l'ombre et se préparer sérieusement pour survivre dans le climat rude du desert. Un kaléïdoscope de sons, de couleurs, de sensations portées à ébullition par le soleil, la poussière et la techno. Aucun programme, aucun ordre du jour, un espace de totale liberté où il s’agit juste d’être, de déambuler, d’échanger et ce qui fait la magie du lieu, l'abandon de tout jugement de l'autre. 









Burning Man est un lieu d’échange, de partage, et de cadeaux. Un lieu où l’argent n’a pas sa place. Un lieu où l’on peut échanger, donner ou recevoir, mais pas acheter. Sur place, aucun commerce, à l’exception d’un bar qui sert café et thé, ainsi qu’un marchand de glace. Ce qui signifie que tout doit avoir été prévu et amené de l’extérieur. Eau, nourriture, alcool... et costumes pour ceux qui n’ont pas retenu l’option nudiste. Tout devra être ramené : on ne laisse aucun déchet sur la Playa








Pendant une semaine, les festivaliers seront coupés du monde pour profiter de la musique et des œuvres d'art exposées. Au dernier jour, l'effigie de l'événement sera brûlée lors d'une soirée qui donne son nom au festival. L’une des particularités du lieu, l’organisation n’organise rien. Elle ne fait que financer avec l’argent des billets d’entrée, les projets des différents participants.
N'y étant jamais allé ou du moins pas encore ! Je vais vous dire ce que je ressens en regardant ces clichés et en visionnant les vidéos. 

Les nuits du Burning Man doivent être magiques, entre fête foraine, Alice au pays des merveilles et Woodstock. On doit y danser jusqu’au petit matin sur des bateaux pirates ambulants, dans des dômes lunaires ou en plein air entre cracheurs de feu et cowboys nudistes chapeautés. On doit y croiser des jeunes filles promettant « baisers pour tous ». On doit s’y faire des amis pour la vie que l’on ne reverra probablement jamais mais avec lesquels on doit dessiner sur le sable des mondes meilleurs. Les corps se rapprochent, les esprits s’oublient jusqu’au lever du soleil sur le désert. Une semaine magique, surréaliste qui partira en cendre au dernier jour du festival.




Pour cette journée spéciale 'Burning Man", Laurent et Sylvain ont acceptés de nous en dire un peu plus sur ce phénomène hors norme, décalé et mal compris.

Lydia déjà vu un reportage sur le sujet ! quelle ruée !
Sylvain : Oui : il y avait plus de 60 000 personnes cette année. Le truc c'est de se demander pourquoi autant de personnes se retrouvent là-bas, dans le désert ? Si ce n'était que pour y faire la fête, il y a des lieux bien plus confortables ! En fait, tout le monde n'y va pas pour les même raisons, mais une trame commune semble se dégager : celui de l'entre aide et du partage avec les autres, tout cela en cassant les codes de notre culture.



Moi : Quelle est la symbolique de ce "Man" ?
Sylvain : c'est une photo prise vers l'entrée du festival. Le vrai "man" est bien plus grand, et sur une base (une soucoupe volante cette année). La signification de ce man est à l'image du festival : libre. Certains y voient la symbolique de la société moderne que l'on fait brûler chaque années pour repartir sur de bons rails, d'autres y voient juste un oeuvre d'art qui sert de repère (c'est le point central de la ville). D'autres y voient surement d'autres chose...







Comme dans un carnaval surréaliste, on y danse, on y fait la fête, mais pas seulement, Burning Man est surtout un état d’esprit. A chacun de trouver ce qu'il est venu chercher !


Entre fête déjantée et sincère quête de spiritualité, 

ils sont de plus en plus nombreux à tenter l'expérience,

du cinéaste Yann Arthus-Bertrand aux riches patrons de la Silicon Valley.


Le reportage de Laurent dans complément d'enquête


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Pour entrer dans le monde fabuleux 
de Scott London à Burning Man, cliquez ICI

A très vite sur le blog

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